Le Cirque Corvi par Georges de Feure
Saint fume, les amis! Fêtez-vous les yeux sur "Le Cirque Corvi", une montagne russe visuelle qui fera que vos rétines fassent des backflips. Georges de Feure, que le maestro néerlandais rusé-belgien d'Art Nouveau, a servi une tranche de vie de cirque qui est fabuleuse. Un spectacle de Carnies pour se rassembler. Découvrez cet homme fort costaud dans ses collants roses, en ayant l'impression qu'il était une protéine secouer de la tâche. Et la dame sur le tabouret? Elle nous donne des vibrations "Je suis trop sexy pour ce gros top" tout en lavenant dans ses bottes. Mais la vraie showstopper est cette fashionista à droite, se pavanant dans une robe à pois qui crie "Je suis avec le groupe, mais faites-le chic des années 1890". De Feure a plus de couleur ici qu'une convention de perroquet, nous giflant avec une palette en partie du rêve de barbe à papa, en partie une psychédélique induite par l'absinthe. Faire de cette peinture l'équivalent art nouveau d'un buffet de Vegas - voyant, excessif et absolument impossible à ignorer. C'est une masterclass dans la décadence du début du siècle, prouvant qu'avant de concevoir des meubles de fantaisie pour la boutique parisienne chic de Siegfried Bing, De Feure se sortait et se salissait avec le ventre artistique du divertissement Belle Époque. Accrochez ce mauvais garçon sur votre mur et regardez les mâchoires de vos invités frapper le sol plus vite qu'un trapèze sans filet!