Mon collage, "La Conférence des Oiseaux," tisse l'allégorie intemporelle de Farid ud-Din Attar dans la grandeur historique de l'Alhambra. Et dans ce monde imaginaire, la Conférence des Oiseaux a lieu un jour chaque année — offrant aux humains une chance de parler avec le Simorgh de la vie, de l'amour et de l'univers.
L'Alhambra, avec ses sculptures complexes et son histoire riche, est plus qu'un simple décor. C'est un témoignage des carrefours culturels de l'Espagne médiévale, un creuset de philosophies et d'idéologies. Le voyage spirituel des oiseaux d'Attar s'harmonise avec la résonance historique de l'Alhambra en tant que lieu de grand pouvoir, de spiritualité et d'échange interculturel. Mélanger le texte ésotérique soufi avec la maîtrise géométrique de l'Alhambra pour créer une fusion du passé et du présent qui parle du désir éternel de compréhension et d'illumination.
J'ai lu la Conférence des Oiseaux il y a de nombreuses années, lorsque j'ai suivi un cours d'études religieuses à l'université. La Conférence des Oiseaux était sur notre liste de lecture pour la semaine où nous avons étudié l'Islam. Un chef-d'œuvre de la littérature persane par le poète soufi Farid ud-Din Attar. Dans le poème, les oiseaux cherchent des conseils, mais n'en ont aucun. Et nous en venons à voir comment chacun des oiseaux représente un défaut qui empêche l'humanité d'atteindre l'illumination. Je ne suis pas un homme religieux ou spirituel. Je trouve la foi dans l'espoir, l'équité, la gentillesse et l'émerveillement stupéfiant de personne ne sachant vraiment ce qui se passe dans cet endroit sens dessus dessous que nous appelons tous chez nous. Mais une bonne histoire—qu'elle soit religieuse ou non—ne manque jamais de me toucher. Les meilleures histoires déplacent tellement mon attention que je ne vois plus jamais notre monde de la même manière. Et la Conférence des Oiseaux est sur ma liste de ceux qui changent la vie.